Un article personnel plus spécialement adressé aux membres de ma famille…Exceptionnellement, amies et amis voudront bien  me l’accorder !

Durant quelques jours, Jean-Marc  était chargé de s’occuper du « poulailler communautaire »  du CHATELARD. Afin de prévenir d’une attaque nocturne, éventuelle de Maître Renard, il est nécessaire de faire passer, au soleil couchant, les gallinacées de leur volière à leur cabanon, où, fermées , elles  y passeront la nuit en toute quiétude.

Mais la manœuvre est délicate, et nécessite toute la dextérité du dompteur de poule : muni du bâton, il faut forcer la volaille à la faire tourner , et pas dans n’importe quel sens ; dans le sens des aiguilles d’une montre, pour l’amener à entrer dan le cabanon. La tenue du bâton, pour faire entrer la dernière poule, comme le montre la photo, demande d’avoir pratiqué le golf, le bâton étant tenu comme un club ! L’exercice étant réalisé avec succès, le dompteur est sorti  fièrement de la cage… Il ne manquai t que les roulements de tambours et applaudissements de la foule !...

Comme chaque mois ou presque, voici quelques clichés (pour la quasi-totalité inédits) : insolites, drôles, énigmatiques, bizarres…

Les SDF vous saluent bien…

Ce sont de gros chiens blancs qui montent la garde dans les troupeaux de moutons. D’origine pyrénéenne où ils sont nommés « PASTOUS » (du vieux français « pastre », berger), ils ont longtemps aidé les bergers à protéger leurs troupeaux. Ils font partie intégrante du patrimoine pastoral français.

L’utilisation traditionnelle de ces chiens  avait quasiment disparue , avec la disparition des grands prédateurs au début du XXe s..Avec la réapparition de l’ours dans les Pyrénées, du lynx dans le Jura et du loup dan les Alpes, les chiens de protection  représentent pour les éleveurs et bergers, à nouveau, une aide précieuse.

Né en bergerie, le chiot tisse des liens affectifs très forts avec les moutons : leur relation s’établit jusqu’à l’acceptation totale et réciproque. Après quoi le chien vit de manière permanente avec le troupeau : à la montagne en été et à la bergerie en hiver.  Ces liens le conditionnent pour réagir instinctivement à toute agression contre le troupeau.

Le « pastou » n’est pas éduqué pour l’attaque mais pour la dissuasion : sa taille et son fort aboiement tiennent en respect les prédateurs ou tous autres intrus. Dés qu’il sent un danger, il s’interpose entre l’intrus et le troupeau en aboyant, avertissant ainsi brebis et berger. Mais c’est surtout un avertissement à l’intrus de sa présence indésirée ; si ce dernier n’en tient pas compte, la « pastou » peut alors aller jusqu’à l’affrontement…

Avec le chien de protection, un autre type de chien sert à diriger ou à rassembler le troupeau : c’est le chien de conduite, qui reste en compagnie du berger. A l’inverse, le « pastou » est autonome : il accompagne son troupeau et veille sur lui sans relâche de nuit comme de jour.

Deux journées farnientes en VANOISE…pour admirer le beau panorama que l’on a depuis le chalet de berger de Marie-Claire et Jean-Marc, heureux veinards ! Guidé par mon frère, la vallée au dessus de CHAMPAGNY-le-HAUT n’est pas mal non plus ! On a « élu domicile » dans un agréable camping où la promiscuité n’est pas d’actualité !

Les SDF vous saluent bien…   

Mercredi 27 juin. L’étape du jour : CHAMPAGNY –en –VANOISE, ou nous aurons  le plaisir de retrouver Marie-Claire et Jean-Marc, belle-sœur et frère, qui ont un petit-pied à terre, en l’occurrence, un chalet de berger perché sur les hauteurs du village. Quittant LANSLEVILLARD-VAL CENIS, nous contournons le massif de la Vanoise par l’Est, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Remontant la vallée de l’ARC, c’est à BONEVAL –sur-ARC que la route s’élève très vite pour atteindre le COL de l’ISERAN  et ses 2770 m. La chance d’une journée super ensoleillée, nous permet d’y demeurer le temps du déjeuner, et même un peu plus… Le décor est grandiose ! Puis, la descente sur Val d’Isère sera l’occasion, à chaque virage, de panoramas plus beaux les uns que les autres. Bourg-Saint-Maurice…Aime…Moutiers…Bozel, et nous « mettrons les cales » au dessus de CHAMPAGNY-le-HAUT, dans une belle vallée glacière, près du village LE BOIS.

Les SDF vous saluent bien…