Ce modeste hameau, sur la route qui mène à Monsanto, a fait l’objet d’une visite.  Ce fût un évêché jusqu’en 1199 ; c’est pourquoi, il est curieux de trouver à IDANHA a VEHLA, un édifice (ancienne cathédrale désaffectée) de cette importance pour un petit hameau. Mais IDANHA a VEHLA est chargé d’histoire  et les vestiges sont nombreux et importants : romaines, pierres sculptées  et couvertes d’inscriptions, ordre des Templiers  établis jusqu’au XVIe s.tour des Templiers en ruine et autres témoins du passé comme l’église matriz qui date de la Renaissance et le pilori du XXVIIe s. Il paraît même que c’est à IDANHA a VELHA que serait né le roi wisigoth Wamba…

Avant de quitter ce « musée », une visite s’imposait  au pressoir à olives, bien restauré, et qui date de la fin du XIXè siècle.

Les SDF vous saluent bien…

Un grand « saut de puce » et nous avons fait halte, sur les bords du TAGE, à VILA  VEHLA de RODÃO. Une petite bourgade sans intérêt mais qui présente l’avantage d’offrir une belle  aire de service pour C.C. ! Cependant nous avons découvert que près de VILA VEHLA de RODÃO, le TAGE faisait parler de lui : les PORTAS de RODÃO. 

Ayant pris sa source dans la montagne Albarracin en Espagne, et après l’avoir parcouru sur 716 kms, le TAGE entre au Portugal, tout près de VILA VEHLA de RODÃO, et comme  par un hasard symbolique, franchit un étroit passage entre deux pics rocheux : les PORTAS de RODÃO ; ses eaux couleront encore 275 kms pour se jeter dans l’Atlantique par le large estuaire de Lisbonne.

Nous avons pu, lors d’une promenade en bateau, descendre le fleuve jusqu’à ce site réputé. Une belle promenade qui nous a permis aussi d’apercevoir sur les berges , des tortues aquatiques et surtout sur les pentes abruptes des falaises des PORTAS de RODÃO des vautours –fauve en période de nidification. Une importante colonie de ces oiseaux est connue pour occuper ce site. Malheureusement le téléobjectif n’était pas de la promenade.

Les SDF vous saluent bien… 

Ce gros bourg, aux maisons blanches et toits de tuile rouge, étalé à flanc de montagne et dominé par son château, nous a incités à une visite.

La ville basse , autour de la Praça Dom Pedro V, a conservé son église Santa Maria avec ses tours baroques. Elle est  entourée de belles demeures des XVIIe et XVIIe s.

Les ruelles, pavées de cailloux, grimpent la forte pente du coteau.

La Judiaria (quartier juif) sera un délicieux moment de notre promenade dans CASTELO de VIDE. De nombreuses portes gothiques à encadrement de granit, ornent les vieilles maisons.

Tout en haut de la Judiaria, la petite église de NOSSA SENHORA da ALEGRIA, bâtie dans l’enceinte du château, recèle de superbes azulejos du XVIIe s. qui couvrent tous les murs. Elle n’est pas la seule à se servir de l’abri des murailles ; de petites maisonnettes s’y blottissent.

Redescendant des hauteurs du château, une belle vue sur CASTELO de VIDE s’offre à nous. Tout en bas, sur une placette, un curieux et joli lavoir Renaissance, la FONTE de VILA. En marbre blanc, abrité d’un baldaquin, décoré de belles sculptures, avec ses dalles – planches à laver usées, ce lavoir a dû en entendre chanter des lavandières !

Les SDF vous saluent bien…

Près de la route-barrage, sur 300m, une colonie de cigognes y ont élu domicile. On compte plus d’une dizaine de nids sur des cheminées, poteaux téléphoniques et surtout, curieusement, dans un énorme eucalyptus.

En vol, sur les cheminées, poteaux et toits il est facile de les observer et de les photographier…

…Dans le feuillage de l’eucalyptus, cela devient plus difficile, un vrai jeu de cache-cache !

Un intrus dans l’habitat des cigognes ! le héron cendré.

Observé plusieurs fois en vol : une cigogne avec un moignon !

 Les SDF vous saluent bien…