Entre 1764 et 1767, dans ce haut Gévaudan et le plateau de la Margeride, une mystèrieuse bête tua prés de 100 personnes, uniquement des femmes et des enfants. De nombreux documents d’époque, et notamment les registres paroissiaux démontrent la véracité de l’histoire de le Bête du Gévaudan. Pièges, poisons, battues furent abondamment utilisés sans résultat. Un capitaine et ses 57 dragons pourchassèrent la Bête en vain. Louis XV offrit 6000 livres de récompense. IL y envoya son porte-arquebuse. Ce dernier tua un énorme loup en septembre 1765…la Bête était morte…mais les carnages reprirent rapidement. C’est finalement à La Sogne d’Auvers, d’un paysan, Jean Chastel, tua la B^te le 19 juin 1767.

Le 12 janvier 1765, la Bête attaque sept enfants du village du «  Villaret » ( Le Villeret », prés du Malzieu. Jacques Portefaix, âgé dee 12 ans, se défend vaillamment et met la Bête en fuite. Cet exploit lui vaut une gratification de Louis XV, et qui lui a permis de devenir officier.

Le 11 août 1765, prés d’Auvers, Marie-Jeanne Vallet, plante sa pique dans le poitrail de la Bête. Blessée, elle chancelle et roule dans la rivière et disparaît.

Les SDF vous saluent bien...

Le sud de la Lozère et l’Aveyron font partie des régions visitées l’année dernière (eh oui ! cela fait déjà seize mois de vagabondage !). Nous quittons donc Mende pour remonter au nord de la Lozère afin de « séjourner » quelques jours en MARGERIDE et GEVAUDAN.

Le MALZIEU-VILLE, petite bourgade, située au cœur d’un ample méandre de la Truyère et au confluent avec le Galastre, sera notre « port d’attache ».

Cette une ville, aux enceintes médiévales, renfermant de belles et riches demeures. Dans le dédale de ses rues pavées, un circuit touristique aux nombreux panneaux explicatifs, relate le passé prestigieux de cette bourgade millénaire. Elle permet aussi d’y découvrir quelques figures célèbres  qui y sont nés ou vécus : Rober de Flers, Général Bertrand, Louis Brun de Villeret, Guy de Chaulhac, Vice-amiral jacques Choupin …

Les SDF vous saluent bien…

Les eaux du lac CHARPAL alimentant en eau la ville de MENDE nous devions visiter la préfecture de la LOZERE. Petite ville de moins de 15.000 habitants, elle renferme de belles et vieilles demeures. Au détour de petites rues commerçantes, dominées par les hautes flèches de la cathédrale Saint-Privat, coulent une multitude de fontaines.

URBAIN V, pape en Avignon, né en Lozère décida , en 1368,la construction de la cathédrale ; un chantier qui dura prés de 200 ans.

Les SDF vous saluent bien…

Après avoir passé une excellente nuit en altitude, nous entamons notre promenade autour du lac. Les abords de ce plan d’eau, sur la commune d’ARZENC-de-RANDON, entre LAUBERT et RIEUTORD-de-RANDON, ont été aménagés pour la balade accessible à tous, à pied ou à vélo. Des panneaux d’information jalonnent le parcours  de 9 km. entre le bleu du lac et le vert des pins et hêtres qui l’enserrent. Baignades et activités nautiques y sont interdites, et la pêche autorisée seulement en « no-kill »( les prises doivent être remises à l’eau immédiatement).

Une très belle promenade, où à chaque contour du lac les paysages changent… Tourbière et bouleau-nain semblent sortis des décors finlandais…

Les SDF vous saluent bien…

Jamais vagabondage ne nous sied aussi bien. Après la visite du haut-lieu historique, nous reprenons la route à la recherche du coin « arrêt-déjeuner »…nous le trouvons à l’orée de la forêt des Monts de la MARGERIDE. Puis, à  quelques tours de roues plus loin, au hasard d’un panneau indiquant : Lac de CHARPAL, nous empruntons lune petite route. ..Et, c’est la surprise d’un endroit idyllique pour y « mettre les cales ».

Curieuse histoire de l’existence de ce lac-barrage. Fin de la Grande-Guerre 14-18, le gouvernement français  cherche une région « isolée », loin de toute habitation et propice à la création d’un barrage afin de noyer, sous plusieurs mètres d’eau, un trophée de guerre bien embarrassant : les millions d’obus et de munitions pris aux allemands. Le barrage est construit en barrant le lit de la rivière La COLAGNE. Deux milles ouvriers, pour la plus part habitants la région seront affectés à sa construction. A la mise en eau, et à moitié rempli, des fuites et lézardes apparaissent : l’eau acide du plateau granitique des monts de la MARGERIDE en est la cause. L’édifice est abandonné. Repris dans les années 50, et bénéficiant de nouvelles techniques, il est renforcé, remis en état et en eau. Le Conseil Général de Lozère en est aujourd’hui le propriétaire. Les millions d’eau du lac alimentent en eau potable la ville de MENDE et des villages alentours. Un barrage modeste (longueur 253m. , hauteur 17m.), mais qui a donné naissance à un magnifique lac de montagne (superficie : 200 ha à 1400 m d’altitude),entouré d’une  immense forêt …Une promenade pédestre de 9 km en fait le tour…le programme de demain.

Les SDF vous saluent bien…