La HAUTE-MAURIENNE et le pays de VAL CENIS valaient bien que l’on s’y attarde une semaine. Promenades, randonnées, visites et farnientes ont remplies nos journées. Tout ici est sujet à découvertes : paysages grandioses des hautes-montagnes, villages typiques, prairies fleuries, apparitions furtives d’un chamois ou d’une marmotte,  forts imposants, aujourd’hui sentinelles inutiles, et une multitude d’endroits reposants…Comme, près d’Aussois, à SARDIERES où nous avons « posé » notre C.C. durant deux nuits, près de la charmante petite église du village.

Les SDF vous saluent bien… 

Mardi 19 juin. Nous visitons BONNEVAL-sur-ARC. C’est la plus haute commune de France. Le village   se situe à 1 850 m.d’alt. au pied du plus haut col routier d’Europe, le col de l’Iseran (2770m.) Les habitations occupées à l'année abritent une population d'environ 250 hab.

 C’est un village alpin authentique. La majorité des bâtiments, trapus, sont en pierres de taille, liées par de la chaux, fenêtres étroites et verticales sont sans volet. Sur la façade exposée au soleil un balcon de bois appelée aussi « galerie » ; sur certains d'entre eux sont encore exposés des grebons, briquettes de fumier de moutons qu'on utilisait comme combustible pour se chauffer. Les toits à deux pans sont couverts de lauzes (des ardoises de pierre épaisse) pour résister au poids de la neige, sur une charpente de mélèzes. On dénombre de nombreuses ruelles. BONNEVAL-sur-ARC, afin de préserver son aspect et aussi de « plus beau village de France », n'offre à la vue aucune parabole ou antenne de télévision. L'électricité, les télécoms et autres aménagements sont majoritairement en réseau souterrain afin qu'aucun câble aérien et pylône ne soient apparents.

 Les SDF vous saluent bien…

Lundi 18 juin. Depuis la banlieue turinoise, les quelques 90 kms  qui nous séparaient de la France, ont été franchis en une petite matinée. Lili au volant, dans la vallée qui mène à Susa, j’ai pu faire une photo du piton 

du ? (d’après la carte Michelin) « Sacra di SAN MICHELE ». Evitant le tunnel du Fréjus, nous avons préféré gravir les pentes du col du Mont Cenis. Nous avons  bien apprécié le paysage grandiose de la haute montagne, mais plus encore la fraîcheur après la canicule de Toscane !… Halte pour le déjeuner, prés du lac de retenue du Mont Cenis, avant de descendre dans la vallée de la Maurienne, et de passer la nuit au dessus de LANSLEVILLARD.

Les SDF vous saluent bien…

Les fortes chaleurs de Toscane sont difficilement supportables (surtout pour moi) et nous décidons, avec regret, de renoncer à la visite de Florence. Nous allons « remonter » au nord, et clore notre voyage en Italie pour cette année. C’est Lili qui sera au volant, durant les quelques trois cent kilomètres d’autoroute, qui nous séparent de la banlieue turinoise, où nous ferons étape.

Libéré du volant, c’est le « Nikon » qui m’occupe… A 90 km/h. vous serez indulgents sur le cadrage et la qualité des images, merci ! Nous traversons la région de Carrare, et ça se voit… d’énormes blocs de marbre de toutes couleurs, ressemblant, pour les plus blancs, à de gros morceaux de sucre.  Les villages, accrochés aux flancs des collines boisées, sont plus beaux les uns que les autres. Passée la portion d’autoroute conjuguant tunnels et viaducs, c’est une longue plaine monotone, de cultures de maïs , qui nous accompagnera jusqu’à notre étape.

Les SDF vous saluent bien…