• OLHÃO, samedi 20 octobre. Nous voilà installés au Camping do Sindicato dos Bancàrios do Sul e Ilhas, où nous avions séjourné l’hiver dernier. Deux, trois jours pour prendre nos marques, et une journée de pluie (Eh ! oui !...)  avant d’aller se promener au bord de la lagune.  Ce matin, le marché…aux poissons, fruits et légumes  a reçu notre visite. La « cure de marée » va pouvoir débuter !

    Un marché toujours aussi animé et coloré, sous un soleil resplendissant  permettant à Lili de remplir son réfrigérateur !

    Les SDF vous saluent bien…Jour de marché à OLHÃO...Jour de marché à OLHÃO...Jour de marché à OLHÃO...Jour de marché à OLHÃO...Jour de marché à OLHÃO...Jour de marché à OLHÃO...Jour de marché à OLHÃO...Jour de marché à OLHÃO...Jour de marché à OLHÃO...Jour de marché à OLHÃO...


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  • Lundi  15 octobre, nous quittons ce matin Lisbonne pour l’Algarve et OLHÃO où nous allons nous « sédentariser » pour six mois.

    Le Tage est franchi dès la sortie de la capitale. Le PONTE 25 de AVRIL  (Pont du 25 avril : ex pont Salazar) construit en 1966 fut rebaptisé pour commémorer la révolution du 25 avril 1974 qui ramena la démocratie au Portugal . Inspirée par le Golden Gate de San Francisco aux Etats-Unis, cette construction  en acier enjambe sur 2 km le Tage près de son embouchure.  Le  CRISTO REI (Le Christ Roi), monument réalisé entre 1949 et 1959, haut de 28 m et perché sur un piédestal de 82 m de haut, domine le pont. La circulation est très importante pour  la  traversée,  que nous avons  effectuée à vitesse soutenue. Lili au volant, j’ai pu faire quelques clichés. Le panorama  depuis le tablier est  splendide avec vue sur l’imposante largeur du Tage. Sur la rive de Bélem, on aperçoit le Monument des découvertes : « …Poussez pas derrière ! «  et la Tour de Bélem  .

    Les SDF vous saluent bien…Direction le Sud...Direction le Sud...Direction le Sud...Direction le Sud...Direction le Sud...Direction le Sud...

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  • Après la visite des musées, nos « guides » Fernanda et José nous ont offert une belle promenade dans le Bairro Alto. Une halte sur une esplanade dominant de nombreux quartiers de Lisbonne : Baixa, Rossio, Alfama…avant de pénétrer  les petites rues du Bairro Alto, où petits cafés et restaurants typiques sont envahis par les Lisboètes. La nuit tombe et le chant mélancolique monte des »boîtes » à Fado, où nous passerons une agréable soirée avec nos amis. José, dans le rôle de « taxi-guide » nous fera admirer le « Lisbonne de la nuit » avant de nous ramener au camping de Monsanto.

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  • La capitale portugaise renferme milles et uns sites, monuments, musées, églises, jardins…que nous ne pourrons voir en ces quelques jours passés à LISBONNE. Cependant, la grande gentillesse et la disponibilité de nos amis lisboètes nous ont permis de nous faire découvrir des endroits superbes . Fernanda et José nous ont conduits vers des lieux, connus des lisboètes, mais peu des tourismes : le musée national du Costume et de la mode (Museu nacional do Traje e da Moda) et celui du Théâtre (Museu naconal do Teatro). L’un est établi dans une ancienne demeure de charme, l’autre dans un ancien palais. Tous deux sont implantés à l’entrée du parc de Monteiro-Mor, et entourés d’un immense jardin, où arbres et plantes du monde entier y poussent avec exubérance.

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  • Au pied du Monument des Découvertes (voir « Poussez pas derrière ! ») nous avons  longuement flâné sur l’esplanade orné d’une immense rose des vents, avec au centre une mappemonde, émaillée de galions représentant les itinéraires des Découvertes des XVème et XVIème siècle. Face à l’esplanade, le Monastère de Jerõnimos séparé par de beaux jardins et pièces d’eau à jets d’eau .

    Le soleil se couchant, et avant de retrouver notre camping , nous n’avons pas résisté à nous rendre , à quelques pas de là, à l’Antiga Confeitaria de Bélem. Depuis 1837, cette pâtisserie, connue des tous les Lisboètes est réputée pour sa spécialité : les pastéis de nata ou pastéis de Bélem, petits flancs ronds lovés dans une délicieuse pâte feuilletée, que l’on déguste tiède, de préférence sur place. Pour cela , il faut faire la queue, et attendre patiemment une table libre, parmi les centaines réparties dans un labyrinthe de plusieurs petites salles. On en déguste 200.000 par semaine !

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