Face au Mosteiro do Jeronimos, le MONUMENTO DOS DESCOBRIMENTOS (Monument des Découvertes) s’élève majestueusement des berges du Tage. Construit en 1960, à l’occasion du 5^ème centenaire de la mort d’Henri le Navigateur qui finança les expéditions sur le littoral africain et fondateur de l’école de navigation de Sagres en Algarve.

 Haut de 52m.et représentant la proue d’une caravelle sur les vagues, il est l’œuvre de l’architecte Cottinelli Telmo et du sculpteur Leopoldo de Almeida. De chaque côté du monument (Est et Ouest), et sur deux rangs descendants, sont représentés les personnages les plus importants de l’ère des grandes découvertes. En avant de la proue, et tenant une caravelle dans les mains, Henri le Navigateur. Représentés sur la face Est parmi tous les navigateurs , astronomes, mathématiciens et cartographes, derrière Henri le Navigateur, un genou à terre : Afonso V, mécène des premières explorations ; puis debout, appuyé à l’épée de la main gauche : Vasco de Gama ; vient ensuite, le bras droit sur la poitrine : Pedro Alvares Cabral, découvreur du Brésil ; puis, tenant un grand anneau de la main droite : Fernão Magalhães (Magellan), découvreur de la route vers le Pacifique.

 Les SDF vous saluent bien… 

Samedi, après une longue et laborieuse (surtout en C.C. !) traversée  de la banlieue de LISBONNE, nous avons « mis les cales » dans le vaste et bien aménagé camping : Parque Municipal de Campismo de Monsanto. Ce camping est situé dans une petite partie de l’immense parc Monsanto (900 ha), « poumon vert » de la capitale, et quasiment au cœur de la celle-ci.

 Dimanche…bus, ligne 714…station prés du camping…quinze minutes de trajet…et nous voici à BELEM, quartier de Lisbonne, sur les bords du Tage ou de nombreux sites et monuments sont à visiter. Nous débutons notre après-midi  le MOSTEIRO DOS JERONIMOS.

 Construit à partir de 1502, cet édifice est considéré comme le monument religieux le plus remarquable de Lisbonne. Plusieurs architectes collaborèrent à sa construction, qui fut financée par « l’argent du poivre », c'est-à-dire avec les bénéfices du commerce initié par Vasco de Gamma, dont les caravelles amarrèrent après leur périple autour du monde.

 L’intérieur de l’église, qui résista au tremblement de terre de 1755, malgré la légèreté et la hauteur de ses piliers, renferme de nombreux tombeaux, parmi lesquels celui de Vasco de Gamma.

 Les SDF vous saluent bien…

Sur le vaste plateau du CABO ESPICHEL, l’imposant sanctuaire le partage avec d’autres constructions. Comme tout cap, celui-ci possède un phare de belle facture ; érigé en retrait de l’apique de la falaise, il laisse l’extrémité du promontoire occuper par deux modestes constructions.  Plus au nord, une chapelle de style maure surplombe la falaise, et, face au sanctuaire, un bâtiment original : le réservoir terminal de l’aqueduc  qui amenait l’eau potable aux habitations.

Les SDF vous saluent bien…

Nous prenons goût à des « haltes-nuitées » en bord de mer, comme celle située à l’ouest de SETUBAL, près de l’estuaire du Sado, en bordure de plage. Au large, le passage de bateaux de la Marine Nationale Portugaise a retenu toute l’attention d’Elton !

Puis cap sur le cap ! A l’ouest de SESIMBRA, le CABO ESPICHEL nous attend. Une falaise abrupte, un plateau battu par les vents, et là se dresse l’impressionnant Santuario de Nossa Senhora do Cabo : une église du XVIIe, et de part et d’autre, deux longs bâtiments, aujourd’hui désaffectés et aux ouvertures condamnées. L’ensemble est majestueux.

Les SDF vous saluent bien…

Une longue étape nous a amenés, au soleil couchant, au sud de SINES. Une aire, indiquée pour C.C., au bord de l’océan, nous attendait. Une bonne nuit, et au réveil, Elton pouvait contempler les « flots bleus ».

Nous continuons vers le nord, en direction de SETUBAL, que nous atteindrons en fin d’après-midi ; après avoir traversé d’interminables forêts de pins et surtout de chênes –liège.

Les SDF vous saluent bien…